CINÉ-CLUB DE LAURA

Le Ciné-club de Laura vous propose de voir et revoir des grands classiques de l'histoire du cinéma, tous les mardis à 20h30 en VOSTF !
Et c'est 5€ pour les moins de 26 ans (et accessible sur le Pass Culture) !

LES DERNIERS PARRAINS D’HOLLYWOOD
Depuis la fin du Nouvel Hollywood, quelques réalisateurs résistent au conformisme des Studios, traçant trois voies singulières au sein du cinéma populaire américain. Martin Scorsese, en incarnant un cinéma d’autrefois, en ressuscitant inlassablement ces films d’ailleurs que plus aucun américain ne voit, est devenu le réalisateur-pape de la cinéphilie. Si Quentin Tarantino est le fêlé d’un cinéma hier méprisé injustement - et parfois exagérément célébré aujourd’hui - Clint Eastwood reste quant à lui le dernier représentant de l’Âge d’or. La Sainte Trinité en somme. Et au-dessus règne en majesté Steven Spielberg : fan de séries B, cinéphile convaincu, auteur classique affiché ! Redécouvrez avec Laura les œuvres majeures réalisées dans les années 90’s par ces quatre génies du cinéma.

CLAUDE CHABROL : LE CYCLE POMPIDOLIEN
À la fin des années 60, la « Nouvelle Vague » est en plein reflux et Claude Chabrol doit consentir à des besognes alimentaires quand – enfin ! - Les Biches (1968) renoue avec le succès. Commence alors une nouvelle période créatrice, communément appelée « période pompidolienne », dont six films, de La Femme infidèle (1969) aux Noces Rouges (1973), demeurent particulièrement significatifs. On y retrouve ses comédiens favoris : Michel Bouquet, Jean Yanne, Michel Duchaussoy et son épouse Stéphane Audran ; les mêmes collaborateurs artistiques : Jean Rabier à l’image, le musicien Pierre Jansen, le décorateur Guy Littaye. Un air de famille qu’accentuent encore des intrigues policières comparables et une commune interrogation sur la notion de culpabilité. Perpétrés sous l’empire de la passion ou d’un éclair de folie, les crimes des uns et des autres sont certes condamnables au nom de la loi, mais cinéaste et spectateurs, au tribunal de leur conscience, ne peuvent que les absoudre et rejeter toute responsabilité sur la société bourgeoise. La restauration de ces chefs-d’œuvre, devenus rares ces dernières années, est en soi un événement.