Mardi 1er Avril à 20h30

QUATRE NUITS D'UN RÊVEUR de Robert Bresson

Séance suivie d'une discussion autour du film

5€ pour les moins de 26 ans

Une ville hantée par la jeunesse indolente. C'est Paris, dont Robert Bresson capte ici la pulsation traînante et la douceur mélancolique. Après Une femme douce (1969), le réalisateur tourne à nouveau en couleurs et retrouve l'influence majeure de Dostoïevski. Il porte, pour la première fois, une attention particulière aux extérieurs, musiques, habits et illusions de ses contemporains. […] À travers le portrait, tout en pudeur et en ellipses, de deux solitaires, le film poursuit l'aventure bressonienne des modèles ; refusant de parler d'acteurs, le réalisateur impose à chaque film une diction, un visage vaste comme un paysage, un corps qui se révèle sous nos yeux. - Gabriela Trujillo – Cinémathèque française

Samedi 5 avril à 21h

CRONOS de Guillermo Del Toro (vo)

Séance animée par le critique Antoine Desrues (Ecran Large, SoFilm)

5€ pour les moins de 26 ans

« À seulement 28 ans, Guillermo del Toro signait une première œuvre débordante d’idées et d’amour évident pour le fantastique. Cette relecture passionnante du mythe vampirique sort pour la première fois en France, dans une version restaurée et supervisée par le réalisateur. » – Antoine Desrues

Mardi 8 Avril à 20h30

SHAKESPEARE IN LOVE de John Madden (vo)

Séance suivie d'une discussion autour du film

5€ pour les moins de 26 ans

Shakespeare in Love est une fantaisie historique qui imagine un épisode de jeunesse de la vie de Shakespeare. Jeune homme doué mais couvert de dettes, le brillant auteur dramatique doit écrire, dans des délais insensés, une pièce qui sauvera par ailleurs la tête du directeur de théâtre menacé de mort par des créanciers. Shakespeare tombe amoureux d'une jeune femme passionnée de théâtre, qui se travestit en homme pour rejoindre la troupe - la présence des femmes sur les planches étant interdite dans l'Angleterre du XVIe siècle. Le film inspiré à John Madden par ce canevas est une heureuse surprise. Surmontant les embûches de la reconstitution costumée, c'est, en eƯet, une habile variation sur les rapports entre le théâtre et la vie et sur l'ambiguïté sexuelle, et où on rit souvent de discrets anachronismes et d'allusions piquantes. - Jean-François Rauger - Le Monde