NEW YORK 1997 de John Carpenter (vo)
Séance suivie d'une discussion autour du film
New York 1997 est certainement l’un des films les plus iconiques des années 80, et un grand succès populaire du cinéma d’action qui confirma le talent de John Carpenter, trois ans après Halloween. Ce film d’anticipation imagine l’île de Manhattan transformée en pénitencier à haute sécurité, dans une Amérique devenue un régime autoritaire et policier, en proie à un taux record de criminalité. Un célèbre ennemi public, Snake Plissken, accepte en échange de sa grâce une mission commando : ramener vivant le Président des États-Unis, après le crash dans Manhattan de l’avion Air Force One détourné par un groupuscule révolutionnaire. Il n’a que 24 heures pour y parvenir. New York 1997 se présente sous la forme d’un compte à rebours qui se déroule entièrement la nuit. Carpenter respecte l’unité de lieu et de temps et livre un film sans aucun temps mort. L’action non-stop se mêle à une utilisation parfaite des décors urbains emblématiques de l’île de Manhattan tombée en ruines. Avec l’aide du jeune James Cameron en charge des modèles réduits et des effets spéciaux Carpenter parvient à créer des plans d’ensembles spectaculaires de ce Manhattan QHS, et donne à son film une ampleur visuelle extraordinaire malgré un budget qui n’est pas celui d’une superproduction de science-fiction. Le film s’inscrit dans la tradition d’un cinéma futuriste catastrophiste, où les plaies de l’époque contemporaine (pollution, insécurité, chômage) sont décuplées jusqu’à décrire un monde invivable. Mais contrairement à Soleil vert de Richard Fleischer, Carpenter opte pour un style emprunté à la bande dessinée, à la littérature pulp et surtout au western italien, principale référence de New York 1997. - Olivier Père - Arte
Séance animée par le critique Antoine Desrues (Ecran Large, SoFilm)
" L'un des meilleurs films d'horreur des années 2000? En tout cas, The Descent reste un film d'une efficacité redoutable sur l'appel de l'abîme et la peur primale du noir, qui réveillent chez ses personnages leur bestialité. " Antoine Desrues
GISELLE de Jean Coralli et Jules Perrot
Ballet enregistré à l’Opéra Garnier
Créé en 1841 à l’Académie royale de Musique – ancêtre de l’Opéra de Paris –, ce ballet de Jules Perrot et Jean Coralli, ici adapté par Patrice Bart et Eugène Polyakov, a ouvert une nouvelle esthétique dans l’histoire de la danse occidentale. Chaussons de pointes, arabesques et longs tutus blancs contribuent à évoquer un univers fantastique et diaphane, devenu l’incarnation même du romantisme. Ballet en deux actes.