CINÉ-CONFINÉ #9 3/3

Du génie de Milos Forman qui va nous offrir pour "les 2 pennies" (cf l'extrait #9 2/3) de notre billet de cinéma:
-Un hommage au cinéma comme Art capable saisir les sentiments les plus fins, de montrer les injustices plus ignobles, et d'affirmer l'idée d'une fraternité possible que cet art impur pourra nous offrir...
-Une vision fulgurante, violente et drôle de la naissance de l'Amérique moderne, en ce début de XXème siècle.
-Ce pays imaginaire rêvé par "ces masses innombrables aspirant à vivre libres" (poème d'Emma Lazarus inscrit sur la statut de la liberté), matière vibrante et tranchante du cinéma américain.
-Ce cauchemar sans fin de ceux dont les droits ne cessent d'être niés dans une Amérique où il est encore impossible pour un afro-américain de faire reconnaître simplement et dignement le préjudice qu'il a subit d'un groupe de racistes sûrs de leur impunité.

Chef d'oeuvre époustoufflant, bouleversant et exaltant en même temps.

Ragtime, de Milos Forman, USA, 1981, avec Howard E. Rollins Jr et James Cagney.